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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:04

Il était un soir

où la lune brillait.

Il était un jour

où le soleil brûlait.

Il était une nuit

où j'étais endormi.

il était un matin

où je me réveillais.

 

Il était une histoire

que je me racontais.

Il était un méfait

que j'omettais de voir.

Il était et scintillait

comme une étoile au noir.

Il était un bateau

qui voguait sur mes flots.

 

Il était une saison

qui printanisait nos noms.

Il était un espoir

que je portais au front.

Il était une fable

que je disais en larme.

Il était une fois

qui ne reviendra pas...

 

Il était une fois

qui est bien loin déjà.

 

N.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:03

La douceur d`une trêve

Crève l`abcès de douleur

Qui pullulait sur une Ève

Et sur un Adam en sueur

 

La magie des mots

Existe seulement

Par l`énergie à chaud

Indubitablement

Créer par les eaux

 

Aucune pluie ardente possible

Sur des pensées sanglantes fragiles

Aucune glace n`est à briser

La fonte est déjà entamée

 

Ne reste qu`à couper les chœurs

Pour qu`aucun écho ne demeure

Et partir en decrescendo

Avec mon balluchon au dos

 

N.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 20:40

Tu t`empresses d`enfiler ta capuche,

Pour engloutir ton visage dans le creux de l`ombre.

Tu déguises tes airs pour que rien ne t`offusque,

Tu attends que le jour tombe…

 

Sans sourire aux lèvres,

Même martyre en tête.

L`horloge a déjà pris toute ta sève,

Ce coucou, qui plus est, ne part plus en fête.

 

La nostalgie te crampe le ventre,

Vitrifié par la peur du "Pourquoi? Pourtant!"

Dans la gueule du loup, ton crâne ouvert au centre,

Tu te trouves dans l`antre du temps.

 

N.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 20:40

Il y a fort longtemps,

Dans une contrée éloignée.

Se plantait dans le sol,

Une graine méconnue.

 

C`était au printemps,

Bien avant l`été.

Qu`elle étirait ses racines folles,

Dans cette terre charnue.

 

Sous un ciel mécontent,

Et des nuages affamés.

Elle subissait les bémols,

Des gros arbres touffus.

 

Elle avait tendrement,

Sorti ses bras de fée.

Ses feuilles un peu molles,

Mais de bonne vertu.

 

Par un soleil aimant,

Avait l`envie de pousser.

Mais la lune et son auréole,

Lui donnait un autre point de vue.

 

Elle grandit impétueusement,

Sous une lumière estompée.

Montra les pétales de sa corolle,

Et se sentit belle, comme nue.

 

 

N.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 20:39

Un rayon surplombe son lit.

Serait-ce le début du jour,

Un signe d`au revoir de la nuit?

 

Son rideau à présent levé,

Les draps défaits comme ses cheveux lourds.

Un peu de café pour se réveiller?

 

Les félins croisent ses jambes dénudées

Une musique volatile à son cerveau en amour…

N`y a-t-il rien d`autre à rêver?

 

Une tonne de gens sont pris,

Dans les bordées de neige tout autour.

Au travers de ces rues, est-ce des cris?

 

Puis, j`entends frapper…

Sur la porte un bruit sourd.

Serait-ce la chance qui a tourné?

 

N.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 20:38

Tes mains grattent la guitare,

Ta voix transperce le micro,

Arrive à mes oreilles comme un dard,

Avant de repartir en écho.

 

Il fait soleil dehors,

Il traverse la baie window.

On dirait qu’il change ton regard,

Illumine ton cerveau.

 

Ta musique a comme un goût,

D’une ivresse en été.

Elle parvient à me faire danser,

Au-delà de ma moue.

 

Comme si on était lié,

À travers l’invisible,

Aux airs qui sont joués,

Même imperceptibles.

 

Le pincement des cordes,

Dans la pièce d`à côté.

Les images en désordres,

Dans ma tête échevelée.

 

Comme si on était lié,

À travers la musique,

Aux airs qui sont joués,

Même imperceptibles.

 

N.

 

LE-MUSICIEN.jpg

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 20:38

Un tango pressé,

Des pas très léger,

Une dernière danse,

Suite à une triste seconde offense.

 

De toute beauté,

Deux êtres enlacés,

Rouge et noir,

Sur la piste, rose en bouche, moment illusoire?

 

Les mouvements de leurs corps prétentieux,

Temps en temps même leurs pieds trépignent.

Les élans de leurs gestes insoucieux,

Rien de faux, sans prétexte fallacieux.

 

Un air saccadé,

Un tempo rythmé,

Elle se laisse porter,

Par lui, son unique cavalier.

 

Une jambe levée,

Instant très osé,

Laisse deviner,

Les dessins de leurs figures stylés.

 

On entend des avis élogieux,

La foulée les a surnommé « les signes ».

Constatant leurs désirs contagieux

De s’aimer, sans rien de pernicieux.

 

Un tango pressé,

Des pas très léger,

Une dernière danse,

Suite à une triste seconde offense.

 

De toute beauté,

Deux êtres enlacés,

Rouge et noir,

Sur la piste, rose en bouche, moment illusoire?

 

 

N.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 20:37

Sous mes yeux une image,

D’un terrible naufrage.

Un voilier échoué,

Faute d’une mer déchaînée.

 

Cesse tes alambiquages,

Tes tarabiscotages.

Je ne veux que rêver.

Je ne veux qu’adorer.

 

Concubin, concubine,

Avec concupiscence.

Capucin, capucine,

N’a vraiment aucun sens.

 

Derrière ton visage,

Tu tournes les pages,

De tous tes jours passés,

Aux bras de tes aimées.

 

N.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 20:34

Presqu’un printemps dehors,

Mais mes yeux gardent l’hiver en tête,

Et mon cœur, l’automne des morts.

 

Un air souffle en tempête,

Toute la poussière que laisse mon corps.

L’amertume aux oreilles et le son d’une trompette.

 

Où sont à présent mes années multicolores?

Mon œil asséché ne sait que pleurer,

Ma bouche ouverte reste muette.

 

Par la fenêtre un soleil noir...

 

N.

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