Entre deux jours et deux lunes, loin des marées et des dunes.
Plaindre les hommes qui feignent sans veine,
Peindre les jours qui saignent sans peine.
Par le hasard de son corps, vacillent la vie et la mort.
Les bruits lourds de l’infortune, les bruits sourds…
Le poète voile ses airs pour mieux s’inscrire dans le cœur des hommes,
Revêt un masque fier, s’engloutissant dans le creux de l’ombre.
Sur le ciel sans lune, résonnent les bruits sourds qui importunent.
Sous le sommet des dunes, s’affaissent les pas lourds de l’infortune.
Entre deux jours et deux lunes, loin des marées et des dunes.
Plaindre les hommes qui feignent sans veine,
Craindre les jours qui saignent sans peine.
Par le hasard de son corps, vacillent la vie et la mort.
Les bruits sourds qui importunent, les bruits lourds…
Le poète voile ses airs pour mieux se blottir dans le cœur des hommes,
Revêt un masque fier, patiemment attend que la pluie tombe.
Sur le ciel sans lune, résonnent les bruits sourds qui importunent.
Sous le sommet des dunes s’affaissent les pas lourds de l’infortune.
Sous le ciel sans lune, résonnent les pas lourds qui importunent.
Sur le sommet des dunes, s’affaissent les bruits sourds de l’infortune.
Le poète voile ses airs s’engloutissant dans le creux de l’ombre.
Il démasque ses frères pour mieux s’étourdir dans la pénombre.
Sur la page blanche, il désespère attendant que l’encre tombe.
Sous le ciel sans lune, il s’est mis à hurler à la brume.
Dans la gueule du loup,
Son crâne ouvert au centre,
Il est piégé dans...
L’antre du temps.
D. Atman (et un peu N.Thébalt)