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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 05:16

Au fond de moi

& autour

Les yeux clos ou grands ouverts

Sous le ciel ou sous l'eau

Au centre de la cour

Au for des mots, dans mes prières

Au creux de mes gestes

& partout sur ma peau

Dans le chaud, dans le froid

Couché sur le silence, au sein de ma voix

À travers mon esprit, midi, minuit

Au milieu de moi

Flottant sur le sommeil

Au dessus des discours

Dans le manque ou l'éveil

Peu importe le mois

Dans mon être

Mêlé de fiel

& de bois

 

N.

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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 23:02
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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 05:37

Je me réveillerai face à la mer

Dans une ruelle pourri de mon imagination

Je pisserai le sang, je pisserai LE sang

Je serai une autre n’importe qui

Tant que je serai - envie -


L'errance


Je me réveillerai un jour s’il faut

J’exploserai en mille morceaux


Temps de dormance sans efficience


Tant de démence en un temps d’existence


J’exploserai 

De savoir ma langue détruite

De boire à ta source maudite


Je serai une autre inventée


Émoi du mois de mai


Je mettrai ma peau comme manteau

Et la tienne pour me tenir chaud

 

Tant que je serai en vie

Tant que tu seras loin d’ici

Les vagues frapperont mon imaginaire

Et mon crâne engloutira le monde


La chance


De laisser battre mes voiles sur les eaux

D'étendre mes courants

Les transformer en ondes


Face à la mer, on est si petit

Un minuscule brin de folie

Mer d'abondance

Mer meurtrière


Un effort à faire pour s'y mouiller

Et le faire même si on peut crever

Plonger

 

N.

 

 

 

 

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 19:06

J'étais presque par terre

Mon adversaire avait le dessus sur moi

Après plusieurs droites bien placées

Le corps démoli, l'esprit affaibli et le coeur en sang

Je me suis retrouvé au plancher

 

Le décompte entamé 

Je voyais la mort de près

Avec mes yeux boursoufflés

Plus de réflexe, plus rien

Incapable de me relever

 

Le son d'une cloche, c'est la fin

Le son d'une cloche et au loin

Ces mots, cette voix

 

Aller, debout

Comme un Balboa

Un dernier round

Juste un dernier coup

Fuck that awful sound

Aller, debout

 

Knockout

Je suis née pour cogner

Bang, bang

I shot you down

Je suis née pour gagner

Bang, bang

You hit the groud

 

Maintenant veux-tu danser?

N.

 

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 07:49

Nous sommes loin déjà

 

J'arrive à peine à voir plus loin que le bout d'mon nez

J'ai d'la buée plein la tête

 

Mes oreilles sifflent d'la vapeur comme une vieille bouilloire percée

 

Besoin d'essuie-glace pour mes yeux perlés de rosée

Besoin d'une place pour couler la pointe de mon glacier

 

Un tout, un rien, un presque, un combien

 

Je frissonne, je m'étonne, me surprend à voler

Je dissone, je détonne, je m'étends en pensées

 

Mon plexus solaire sur une aile d'avion

J'm'envoie en l'air, suce l'excitation

 

Assoupie comme un grain d'sable au creux de ta main

Accroupie en croissant de lune sur tes demi-tons

 

J'expire, je fabule, j'invente, je m'extirpe..

Du ventre des sentiments humains

Au sein de vents incertains

 

Soufflera, sifflera, bouillira

Ma terre se déchirera

 

Dans mon exil à l'envers, ma forclusion forcée

Mes comédies diurnes, l'apodicticité nocturne

 

Silera, sonnera, cornera

Le sol s'enfuira

 

Ne restera que toi, toi, toi

 

Hurlera, mugira, rugira

& Mon coeur fondra..

 

Comme une tragédienne,

 

J’élèverai mon amour au-dessus des eaux

Il n’y aura que toi, toi, toi et moi

 

Dans la turpitude de l’anesthésie générale d’une société indolente

Nous mettrons au monde nos délires poétiques ataraxiques

Soufflerons sur l’obscurantisme et toutes les myopies

 

Aussi longtemps qu’il nous sera possible de dire, avec ingénuité

Aussi longtemps qu’il nous sera possible de lire, sans impéritie

 

N.

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 16:05

Marcher, marcher droit devant

Rêver, rêver pour longtemps

Détourner, de sur soi, les tourments

Déterrer tout ce qui est vivant

 

Marcher parfois contre le vent

Piétiner l'angoisse têtue des gens

 

Sur la courbe qui

Élargira le temps

Suis ta route elle

Te montrera comment

Bien rejoindre

Le courant

 

Se tenir debout sur l'instant

Oser plus souvent qu'autrement

Franchir l'embrasure du néant

Déterrer tous ceux qui sont vivants

 

Monter, foncer jusqu'au firmament

Gambader sur la tête des gens

 

Suis la courbe elle

Te montrera comment

Suivre la route qui

Élargira le temps

pour bien rejoindre

Le courant

 

Toi seul éteindras tes doutes d'enfants

Toi seul briseras tes gestes inconscients

 

Suis la courbe elle

Te montrera comment

Suivre la route qui

Élargira le temps

Et vient te joindre

Au courant

 

N .

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 19:53

Je suis d’ailleurs et toi aussi

Mes fleurs sont mortes, tu l’as écrit


L’hiver réfugié dans mon sang

mes plaies ouvertes par en d’dans

 

Devenu esclaves du mépris

faits prisonniers par cette vie


Ta bouche pensait mon visage blême

délavé par toutes ces scènes


Plus rien ne semblait coloré

excepté ma chevelure rosé


Je prenais la mort chaque seconde

toi tu me remettais au monde


Perçant de tes yeux mon corps tiède

comme si tu y trouvais remède


Nous étions damnés, enfermés

La prochaine bête sur le buché

 

Tu es d’ici et moi aussi

Nos amours mortes n’ont pas fleurit


Dans les mains fortes de la folie

bercée d’une douce schizophrénie

 

N.

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 16:44

Entre deux jours et deux lunes, loin des marées et des dunes.

Plaindre les hommes qui feignent sans veine,

Peindre les jours qui saignent sans peine.

Par le hasard de son corps, vacillent la vie et la mort.

Les bruits lourds de l’infortune, les bruits sourds…

 

Le poète voile ses airs pour mieux s’inscrire dans le cœur des hommes,

Revêt un masque fier, s’engloutissant dans le creux de l’ombre.

Sur le ciel sans lune, résonnent les bruits sourds qui importunent.

Sous le sommet des dunes, s’affaissent les pas lourds de l’infortune.

 

Entre deux jours et deux lunes, loin des marées et des dunes.

Plaindre les hommes qui feignent sans veine,

Craindre les jours qui saignent sans peine.

Par le hasard de son corps, vacillent la vie et la mort.

Les bruits sourds qui importunent, les bruits lourds…

 

Le poète voile ses airs pour mieux se blottir dans le cœur des hommes,

Revêt un masque fier, patiemment attend que la pluie tombe.

Sur le ciel sans lune, résonnent les bruits sourds qui importunent.

Sous le sommet des dunes s’affaissent les pas lourds de l’infortune.

Sous le ciel sans lune, résonnent les pas lourds qui importunent.

Sur le sommet des dunes, s’affaissent les bruits sourds de l’infortune.

 

Le poète voile ses airs s’engloutissant dans le creux de l’ombre.

Il démasque ses frères pour mieux s’étourdir dans la pénombre.

Sur la page blanche, il désespère attendant que l’encre tombe.

Sous le ciel sans lune, il s’est mis à hurler à la brume.

Dans la gueule du loup,

Son crâne ouvert au centre,

Il est piégé dans...

L’antre du temps.

 

 D. Atman (et un peu N.Thébalt)

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 16:43

Aux alentours de midi vingt, assise dans la cafétéria

Mon passe-temps préféré; prendre du poids

 

Je pense un peu à c’que ferrai demain, comment j’vais faire pour m’sortir d’là

J’ai des parents, mais ils sont loin, de toute évidence ils n’m’comprennent pas

 

La DPJ, hypocritement, avait promis de prendre soin d’moi

Mais quand j’ai signé leur papier j’me suis retrouvée condamnée

 

"Cinq jours seulement..."

 

C’est de leur faute si j'veux me tuer

J’vous rappelle qu’on m’a abusé

Et, cet adulte, il est chez moi

Pendant qu’on me tient enfermé!

 

On m’oblige à ensacher du bois, on m’paie cinq sous l’sac tabarnak!

On n’me prend jamais dans ses bras, on m’plaque au sol pour pas qu’j’attaque

 

Pour être sûr que j’m’enfuis pas, on me met des gougounes aux pieds

Même l’hiver quand il fait froid et que je vais, dehors, fumer

 

J’ai toujours les cris dans ma tête des jeunes au noir dans l’isoloir

Ou l'souvenir de la fête qu'j’ai fait à ma sortie un an plus tard

 

La protection de la jeunesse m’a beaucoup aidé à devenir...

Une grande marginale en détresse qui a longtemps souhaité mourir

 

N.

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 16:42

Sur son flibot

(janvier 2012)

Par David Atman et Noémi Thébalt

 

J’ai rencontré un beau pirate, ébouriffé mais bien d’attaque

Sur son radeau, il m’a emmené

Un vrai pirate déchainé!

 

J’ai divagué, écervelée, avec mes escarpins aux pieds

Amouraché de ce primate, protagoniste de ce spectacle

 

Jambe de bois et coffre de fer, il n’a jamais su les bonnes manières

Faut lui montrer à ce puceau, comment s’y prendre pour bien faire

 

J’ai bien connu ce scélérat, je le souhaitais très bien nanti

Quand cet escarpi, ce gros bandit, me brandit son mât, long comme mon bras

J’appréhendais mais je le savais, un bon parti.

 

Il se raidissait de tous ses os pour trémousser sa troisième patte

Il préférait me prendre de dos pour mieux minoucher ma petite chatte

 

Pour mon flibustier insatiable, je passais mon temps en-dessous de la table

Afin d’astiquer son gros poireau et le dégorger bien comme il faut

 

Aucune pitié même bien membrée

L’or et les femmes conduisent au drame

 

J’ai maraudé sur mon pirate, puisqu’il était toujours d’attaque

Debout couché, recroquevillé, mais il s’en est vite essoufflé

M’a demandé d’me r'habiller et s’est mis à baragouiner.

 

Il placotait sur son bateau, bougeant les lèvres de bas en haut

Il en oublia son flibot, qu’il abandonna au sort des flots.

 

Ce malandrin aurait mieux fait de taire la pie de sa matraque

Il a sombré au fond des eaux, moi disparue vers d’autres arnaques.

 

Aucune pitié même bien membrée

L’or et les femmes conduisent au drame...

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