Je cherche mon inspiration.
Comme si c`était un sou,
Que l`on échappe au sol.
Et qui roule en dessous,
Du canapé vermillon.
Regarde à gauche, à droite.
Je n`ai pas de bol!
Comme une maladroite,
Je cherche dans mes pensées.
Regarde entre mes pattes,
Rien ne sert de forcer.
Mais je le fais tout de même,
C`est à croire que je m`aime!
N.
Sous la pluie des notes d'octobre,
Deux miroirs, une effervescence sobre.
Les sourires d`une aurore, rires en auréole,
Averses, folies, multiples caramboles.
Sous le temps d'une rencontre aurifère,
De doux instants, des touché caramélés.
Nés d'un croisement entre deux terres,
Tout comme un mouvement auloffée.
Et au milieu d'une farandole,
Les mots se forment, rien de faribole.
N.
Voici une histoire que je vous raconterai,
Non pas qui fait rire, ni même pleurer.
Une histoire incroyablement vraie,
Éclot de tout hasard bien dessiné.
Elle s`est placée ici et là,
Ensuite près de lui et moi.
Du coin de l`œil elle nous regardait,
Et doucement elle se moquait...
C`est elle qui portait la vérité,
Pendant que l`on se surprenait à danser.
C`est elle qui tenait nos cœurs,
Quand, simplement, se formait le bonheur.
N
Des étoiles et le cratère d`une lune,
Sombre vallée au pied d`une cime ensoleillée.
Mémoires en protéines comme en sourdine,
Ton nom et le sien au creux de mon sein.
J`ai peur de disparaitre au fond de ma mine,
Peur de tout ce que ce trouve au lendemain.
N.
Je parlerai encore du soleil,
Parce qu`il m`anime, me réchauffe.
Il est comme pour moi du miel,
Doré et enveloppant, bonne gaufre!
Perché sur un balcon accueillant,
Parfum d`automne, feuilles dans le vent.
De la bonne musique rythmée,
Une clope, du papier, du café.
Mes petits amis fidèles prennent l`air avec moi,
Mini Gourmandine, Grosse Madame, mes chats!
Le cœur enflé de mille sourires,
Comme une gosse devant des bonbons couleur saphir...
N.
Vous ai-je déjà parlée,
De ces coffres bien caché,
Qui s'ouvrent pourtant si facilement?
Je ne fais qu'y penser,
Puis me retrouve troublée,
Devant tant de portes, tant d'appartements.
En un clin d'œil, transportée à Byzance,
Observant, grimpée sur une branche;
Toutes les écorces de ses corps en transe,
Toutes ces villes semi-nues,
Ces lumières, ces demi-tons, cette vue...
N.
De la peur ou la confiance, lequel feras-tu le choix?
- Je n’ai pas à pointer du doigt,
L’un m’est obligé, l’autre viendra si je sais mesurer…
N’est-ce pas de conscience que l’on se tourne vers l’un ou l’autre?
- Non, la clarté vient d’elle-même,
Si on la laisse pousser au travers de nos requiem.
Alors, si tu ne peux choisir, que feras-tu maintenant?
- Je laisserai tout venir, ensuite repartir,
Recueillant les traces de ce passage marquant.
Est-ce cela que l’on définit de sage, ces pensées et ces gestes?
- Je ne pourrais t’en dire davantage,
Bien que je les porte dans ma veste.
Comme tu ne veux te prononcer, moi, là-dessus, j’y serais tentée…
- De toute voix, haut et fort, vas-y!
Suis ce que tu sens, on verra ce qu’il s’en suit mon ami.
Le Bonheur, as-tu créé?
Sur ce que tu aimes, tes buts sont fondés?
Sais-tu réfléchir, compter?
Si à mes interrogations tes réponses sont positives, c’est que, tout compte fait, tu te trouve sur cette rive.
- À doublement y réfléchir, je préfère ne plus y penser.
Tout bien cogité, la conclusion sur un sourire…
N.
À cette femme qui mit au monde trois merveilles,
À cette mère profonde qui me donna l'éveil,
À cette dame qui abonde d'étincelles,
À cette être qui inonde les rêves de réel,
Je dis un merci sans pareil,
Je tiens une reconnaissance éternelle,
J'écris de cet amour et de ses ailes,
Je cris un je t'aime immortel.
N.
J'étais trop curieuse,
Et ça n'a pas changé.
Voir les visages de ces voix rieuses,
Faut croire que j'étais pressée.
Attendez madame, le médecin n'y est pas!
Mais, je vais accoucher...
Attendez, attendez, retenez-la!
Contraction, contre-action, ventre serré...
Le spécialiste accourt, nous-y voilà.
Trois heures, et maintenant poussez!
Quinze minutes, une bombe, c'est moi.
Neuf cents secondes et je suis née.
N.
Une image, aux souvenirs attachés,
Comme une étoile d'or et,
Une odeur de grillade à point doré.
Pieds gambadant sur les feuilles séchées,
Pensées trottantes dans ma tête échevelé.
Monsieur le vent souffle sur les nuages,
Transforme les personnages sur son passage.
Des foulards au cou de tous les âges,
Des couleurs de fanfare sur mes pages
Un automne bien tannant mais bien sage...
N.
