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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 05:11

 

Je serai ce que je ne suis pas et je suis ce que je n’osais être.

Les limites de mon être définies par l’audace et mon audace limitée par mes peurs.

 

Je pourrais dire aussi :

 

Je serai ce que j’oserai et je suis ce que j’ai été.

Les limites de mon être définies par le futur et mon futur limité par mon passé.

 

Où suis-je? Penchée entre la nostalgie et l’ivresse du cœur, je me trouve à cent pas de toi. Je reste plantée là, saoulée par tous ces jours qui hantent mon esprit, accablée de hontes et de tourments. Je vis dans l’interligne et je me sens vide comme elle, accueillant à l'horizontale des phrases vides de sens et pleines de désordre.

 

Je vis dans l’interligne comme un FA un LA un DO ou un MI lié à la clé de SOL. Par contre, ces notes sont pleines de sens et vides de désordre.

 

En grand écart au-dessus de l’eau, la pointe des pieds sur le vieux bois sec d’un pont qui n’en est presque plus un. Mes talons encrés sur l’absence. La peur s’esclaffant haut et fort d’un « ha ha ha! ». L’ironie me frappe… mais je l’avais giflé.

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 18:40

Je t'aime

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 15:05

Sous un arbre périt la forme de l'homme,

Les branches pendantes du saule l'orne.

 

Enveloppée de racines et soudée à son tronc,

Comme un père à sa fille, Une mère à son jonc.

 

La moitié du visage affublée de l'écorce,

Mille tiges vertes poussent, enracinent son torse.

 

La plus belle expression pendue à ses lèvres,

Une peine sereine menant vers une trêve.

 

Les feuilles décorent son corps encore perceptible,

Un écho de douceur déchirante à peu près tangible...

 

Les fleurs ne tarderont plus à naître,

Elles préparent leurs beautés. De lumière, leur quête.

 

Le soleil perce le cœur de l'ombre somnolente,

Traverse les longues branches dansantes.

 

Telle une rencontre métaphysique sous un arbre,

Où périt la forme d'un homme immuable.

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 16:21

Redonnez-moi ma vie. Ceux qui me l'ont volée, redonnez-la moi. Mon bonheur est caché entre quatre murs, une rue bordée d'arbres, vos sourires, un café, une guitare, un clavier. Redonnez-moi ma vie et les raisons pour lesquelles je m'éveille après la nuit.

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 07:33

Cette nuit étrange s’était éteinte avec le soleil mais, pour s’en remémorer, elle avait commencé avec la lune. Je crois que ce sont, à cause du frottement, les aiguilles de l’horloge qui ont formé peu à peu les cratères. C’est qu’elles tournent tellement vite… si vite qu’on ne les voit même pas. Puis, étrangement, leur vitesse vient à créer une certaine lenteur, mais on ne la voit pas non plus. Parce que la lenteur est un stade au-dessus de la vitesse, contrairement à la croyance populaire.

 

La lenteur se crée par un mouvement très rapide. Voilà pourquoi les gens ont l’impression que le temps passe extrêmement rapidement en général mais que, par moment, ils ressentent une lenteur, une longueur; c’est qu’ils sont entrés dans la « bulle de suspension » qui suit le stade de la vitesse. Pour citer André Fortin « la vie c’est court mais c’est long des p’tits bouts » voilà.

 

Pour bien comprendre la lenteur, il faut aller dans son extrême; la paralysie. Elle est causée par la forte vitesse d’un élément X qui vient former par ses mouvements cette « bulle de suspension ». Il ne faut pas confondre faible vitesse et lenteur, c’est très différent, bien que similaire par rapport au fonctionnement.

 

Il faut savoir qu’à un moment ou un autre, je me contredirai certainement. Ce soir, c’est ce que je pense. Demain, peut-être pas.

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 19:01

Le vieil homme regardait ses yeux couleur « délavés » dans une glace aussi vieille que lui. Son regard avait pâli. Ses mains rêches touchaient, le long de son corps dégarni de vie et affublé d’oripeaux, le tissu desdits habits.

 

Noème dans sa tête ou plutôt dans son esprit; l’âge n’appartient qu’à ce monde. Ce n’est qu’une infime partie du réel lieu d’où je viens. Ce que l’on définit de vie n’est pas ce qu’il y a de plus grand. Ce ne sont que des représentations, des images, des schémas, des équations… Et moi, je suis infini, si petit, mais infini.

 

Le vieillard tournait dos à cette réflexion devant lui pour diriger ses yeux vers l’intérieur et vit le monde comme il était : l’union de couleurs et d’émotions, de textures et de sensations, de matière et d’esprit. Dans ce monde, tout est fait de la même façon, du microcosme au macrocosme. Son corps en est un modèle parfait. « C’est ici que se trouve la splendeur de toute l’œuvre d’art que je suis. Mais, dans ce ici, nous ne sommes que clichés » se dit-il.

 

Il reprit ses reploiements. « La matière sans l’esprit n’aurait aucune vie. C’est mathématique. Sont-ils tout de même divisibles? Ailleurs, l’esprit vit sans la matière… De toute manière, dans le monde de la vie, c’est comme ça que tout fonctionne. Si nous les séparons, c’est à cet instant que survient la mort, la mort de la vie. »

 

L’âge appartient au temps, et le temps est relatif. Cet homme-là le savait. Encore une fois, il en était l’exemple parfait. Puis, encore une fois, tout n’était que simples formules mathématiques. Des facteurs, des influences à gauche et à droite (bien qu’elles aussi restent relatives), des exposants, des chiffres, des symboles…

 

Cogitation sur cogitation, « L’humain n’a rien saisi de ce monde. Tout se transpose, se subdivise, s’agrandit, se rapetisse. Mais le plus important, c’est que tout est uni. La base de toute chose se retrouve dans l’union de la matière et de l’esprit. En d’autres termes, la science et la spiritualité. Tant que l’humain les divisera, il ne résoudra aucune équation. L’essence de ce monde est basée sur un 3 (1+1=3), c’est pourtant simple. »

 

Il regardait sa tasse de café presque vide ou très peu pleine, histoire de perception… En s’allumant une cigarette, il s'en resservit. Plaisir terrestre qu’il adorait. « Se tuer à petit feu, dans l’illusion d’un libre arbitre, motivé par l’envie de rébellion » au moins, il en était conscient.

 

N.

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 04:58

Il y a des soirs où on feel pas trop, on a l’motton. J’allais bien, pourquoi j’ai l’impression de tout décrisser autour de moi maintenant? (Est-ce que j’allais bien finalement?) J’ai même pas envie d’utiliser des beaux mots. C’est le bordel, j’ai pas envie de ramasser. Le soleil m’attend à Montréal, j’ai pas envie d’y aller. Je m’énerve presque, non pas presque, je m’énerve. J’écoute the Dears. Ma famille est là, mais je me sens seule. Pas un « bien » seule dans le genre bonne solitude. Non, seule c’est tout. Je peux tu changer de nom? Je veux plus m'appeler Dramaqueen...

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 06:48

...

Je crois en l'espoir, l'amour et la liberté.

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 04:52

Sous tes habits d’arlequin,

Tes rires de pasquin,

Ton rôle de comparse,

N’est plus drôle, sans farce.

 

Laisse le paradiste,

Et le pitre loustic.

Laisse le fantaisiste,

L’auguste comique.

 

Voltigeur,

Matassin,

Saltimbanque,

Ou forain.

 

Enlève ton masque,

Tes songes fantasques.

Tes savates trop grandes,

Qui ne te servent à rien.

 

Dans ce vaudeville,

Tout reste labile,

Rien ne sert à rien,

Sans plus, sans moins.

 

N.

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 17:06

La première nouvelle :

Je suis devenue une croqueuse d’hommes.

La deuxième nouvelle :

Je n’en aie pas envie.

La troisième nouvelle :

Je ne deviendrai pas non plus une croqueuse de femmes.

Je ne veux consommer personne, je ne veux être consommée par personne. Je ne veux surtout pas que le sexe devienne ma drogue de premier choix. Alors voici qui est entamé le premier jour de mon « sevrage ».

Comme mon mode d’apprentissage fonctionne dans l’expérimentation des extrêmes, j’ai appris dans le rôle de la mère autant que dans le rôle de la madone. Maintenant, la balance peut retomber, je suis épuisée. Je veux réapprendre la beauté de la chose que j’ai perdue en route. Donc, je m’arrête à ce chemin, je ne vais pas plus loin.

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