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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 21:07

n-jpg

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 16:05

Marcher, marcher droit devant

Rêver, rêver pour longtemps

Détourner, de sur soi, les tourments

Déterrer tout ce qui est vivant

 

Marcher parfois contre le vent

Piétiner l'angoisse têtue des gens

 

Sur la courbe qui

Élargira le temps

Suis ta route elle

Te montrera comment

Bien rejoindre

Le courant

 

Se tenir debout sur l'instant

Oser plus souvent qu'autrement

Franchir l'embrasure du néant

Déterrer tous ceux qui sont vivants

 

Monter, foncer jusqu'au firmament

Gambader sur la tête des gens

 

Suis la courbe elle

Te montrera comment

Suivre la route qui

Élargira le temps

pour bien rejoindre

Le courant

 

Toi seul éteindras tes doutes d'enfants

Toi seul briseras tes gestes inconscients

 

Suis la courbe elle

Te montrera comment

Suivre la route qui

Élargira le temps

Et vient te joindre

Au courant

 

N .

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 19:01
Sur son flibot -bridge-
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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 05:47

montage.jpg

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 23:47

Avoir bonne conscience de son corps. Être tout en éveil. Mieux respirer. Être calme. Confiante de ses moyens. Ne plus être elle. Enfin. Un jour sans un boulet de canon. L’estomac délivré. Bien respirer. Douceur et plaisir poivré. Seulement. Devenir qui elle est. L’instant de. Vivre la mort en déséquilibre. Se joindre à elle sur le fil. Une vie qu’on a choisie. Un dépotoir d’envies. Je suis. Parce que je sais. Le doute sans l’accalmie. Je sais. Parce que je suis. La certitude de connaître. Celle qu’on deviendrait. Si elle était. La certitude de pouvoir être. Celle qu’on attendait. Si on l’était. La fleur du pépin de la pomme. Ou la trinité. Le zéro au bout de la somme. Sans la destiné. Je ne suis plus elle.

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 19:53

Je suis d’ailleurs et toi aussi

Mes fleurs sont mortes, tu l’as écrit


L’hiver réfugié dans mon sang

mes plaies ouvertes par en d’dans

 

Devenu esclaves du mépris

faits prisonniers par cette vie


Ta bouche pensait mon visage blême

délavé par toutes ces scènes


Plus rien ne semblait coloré

excepté ma chevelure rosé


Je prenais la mort chaque seconde

toi tu me remettais au monde


Perçant de tes yeux mon corps tiède

comme si tu y trouvais remède


Nous étions damnés, enfermés

La prochaine bête sur le buché

 

Tu es d’ici et moi aussi

Nos amours mortes n’ont pas fleurit


Dans les mains fortes de la folie

bercée d’une douce schizophrénie

 

N.

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 04:10
 

 
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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 20:43

Entrée libre

Mercredi 5 sept.

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 00:17

 

J’ai mis ton petit cou dans le creux de mes doigts

J’ai collé ma tête tout contre toi

Murmuré des mots de miel à ta douce oreille

Je t’ai serré fort, jusqu’à c’que tu t’réveilles…

De l’autre côté

 

Je te garderai au-delà d’une tombe

Je t’adorerai par-dessus tes décombres

 

Grosse Madame adoré

Ponctuelle à l’heure du goûté

Tu prenais ton aise, par terre, à te rouler

Quand je me mettais à te brosser

 

Tu étais une chasseuse invétérée

Prenait les moustiques de tes griffes acérées

Mangeais même tes croquettes avec ta patte

Faut dire que - Cartoon - c’tait toute une chatte

 

J’aurai voulu te câliner des millions d’heures

J’aurai voulu prendre ta douleur

J’aurai voulu te bercer toujours, t’enlever du malheur…

De la maladie

 

Pour que tu regardes encore la vie

De tes grands yeux verts

Belle Madame chérie

 


Repose-toi bien sur ton nuage -X-

 

 


Cartoon, alias Grosse Madame2012-03-27 00.39.54

 

Cartoon.jpg

Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai


N.

 


Ton dernier voyage,


Rappelle-toi le long gazon dans lequel tu courais,

Les rosiers et les cèdres où tu prenais de l'ombre,

Cette famille qui t'adorais, même le voisin qui t'accueillait...


Tu es tranquille, dans ton cercueil de soie.

Je ne t'oublie pas.

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 16:33

...

Dans ma tête, une ville la nuit,

Un dôme caché gonflé de bruit.


Mon crâne contient toute la lourdeur d’une énorme guerre au ralenti.

Une guerre beaucoup plus sérieuse que celle que l’on fait aux pissenlits.

 

Mon temps s’envole,

comme les notes aiguës d’un mélancolique solo de piano.


Mais ce sont les basses qui me chatouillent les racines de cheveux jusqu'aux os.

 

N.

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